diplôme d’état de professeur de musiqueS et chants traditionnels de corse et méditerranée
Niveau 6 – 180 ECTS – 3 années d’études – 1350 heures
Cursus articulé avec le diplôme universitaire « Musiche è canti nustrali di a Corsica é di u Mediterraniu » en partenariat avec l’Università di Corsica Pasquale Paoli.
Le Diplôme d’Etat de professeur de musique fait l’objet :
- D’un cursus sur 3 ans, articulé avec le DU. A l’issue des 3 années d’études, l’étudiant obtient le Diplôme d’Etat de professeur de musique et le Diplôme Universitaire : « Musiche è canti nustrali di a Corsica é di u Mediterraniu ».
Università di corsica – pasquale paoli
Fondée en 1765 et rouverte en 1981, l’Università di Corsica Pasquale Paoli est une structure de formation et de recherche résolument ancrée dans son territoire, en prise directe avec les grandes problématiques locales, nationales et internationales.
L’identité scientifique de l’Università s’articule autour de projets structurants labellisés par le CNRS. Chacun de ces projets allie recherche fondamentale et appliquée dans une perspective de développement territorial débouchant sur des réalisations concrètes à haute valeur ajoutée.
Pluridisciplinaire, l’Università propose plus de 130 diplômes du niveau bac au doctorat, délivrés par 8 facultés, instituts et écoles. L’intérêt constant de l’insertion de ses 5000 étudiants s’appuie sur des formations à fort contenu professionnalisant, en accord avec les grandes problématiques de développement de son territoire.
Concours d’entrée en cursus DE
Pas de concours d’entrée en 2025
informations du D.E
Textes réglementaires
Référentiel DE
Règlement des études et annexes DE
Règlement intérieur
organisation du cursus d.e
durée et contenu de la formation
La durée de référence de la formation est de 1350 heures généralement réparties sur six semestres.
Les parcours de formation sont organisés en Unités d’Enseignement (U.E.) qui constituent des ensembles cohérents :
. UE 1 – ÊTRE ENGAGÉ DANS UNE PRATIQUE MUSICALE
. UE 2 – ETRE ACTEUR DU PROJET ARTISTIQUE ET PEDAGOGIQUE DE L’ETABLISSEMENT
. UE 3 – CIVILISATION et LITTERATURES (LCC) – UCPP
. UE 4 – RENFORCER LES LIENS ENTRE MUSIQUES ET ARTS – UCCP et IESM
. UE 5 – LANGUES – UCPP
. UE 6 – METTRE EN ŒUVRE UN PROJET PÉDAGOGIQUE
. UE 7 – S’INSCRIRE DANS UNE DÉMARCHE DE RECHERCHE
Chaque UE est composée de modules de cours. Les détails des UE et de leurs modules sont précisés dans les maquettes de formation du cursus DE.
La durée normale du cursus est de 6 semestres.
Les partenariats établis entre l’IESM et UCPP Université de Corse Pasquale Paoli consistent en une répartition des enseignements selon leur champ de compétences privilégié. Un système de co-validation des résultats est installé.
Le suivi et l’évaluation de chaque module sont assurés par la structure concernée (IESM, UCPP).
Leurs modalités sont élaborées en commun et communiquées aux étudiants.
Les volumes horaires d’enseignement peuvent être fixés sur une base semestrielle, annuelle ou sur le temps intégral de formation en fonction des besoins spécifiques de la discipline, ou de l’étudiant, ou de contraintes organisationnelles spécifiques.
La mise en œuvre des enseignements est susceptible de varier d’une année sur l’autre en fonction des directions données par l’équipe pédagogique.
textes de référence
Le diplôme d’Etat de professeur de musique est régi par les textes réglementaires suivants :
- Décret n° 2016-932 du 6 juillet 2016 relatif au diplôme d’État de professeur de musique
- Arrêté du 29 juillet 2016 relatif au diplôme d’État de professeur de musique et fixant les conditions d’habilitation des établissements d’enseignement supérieur à délivrer ce diplôme
Le diplôme d’Etat de professeur de musique est inscrit au répertoire national des certifications professionnelles au niveau II de la nomenclature interministérielle des niveaux de certification.
Le diplôme d’État de professeur de musique donne droit à l’acquisition de 180 crédits européens (E.C.T.S.).
L’organisation des études et la délivrance du diplôme d’État de professeur de musique font l’objet du règlement des études, adopté par délibération en date du 20 décembre 2018 par le Conseil d’Administration de l’IESM.
L’IESM est accrédité à délivrer le diplôme d’État de professeur de musique, par décision ministérielle en date du 13 juillet 2018.
Le diplôme d’État de professeur de musique peut être obtenu par la voie suivante :
- Formation initiale
Le diplôme d’État de professeur de musique, en formation initiale, fait l’objet :
- D’un cursus sur 3 ans, articulé avec le DU. A l’issue des 3 années d’études, l’étudiant obtient le Diplôme d’Etat de professeur de musique et le Diplôme Universitaire : « Musiche è canti nustrali di a Corsica é di u Mediterraniu ».
L’IESM est habilité à délivrer le diplôme d’État de professeur de musique dans la discipline suivante :
ENSEIGNEMENT INSTRUMENTAL ET VOCAL
- Domaine musiques traditionnelles
- Aire culturelle méditéranéenne
Projet pédagogique
Tout en favorisant le développement de l’excellence artistique de ses étudiants, la formation, par son inscription dans une démarche d’enseignement supérieur et de recherche, par l’acquisition de compétences et méthodologies au service de la pratique artistique et de la structuration d’un enseignement musical, vise trois objectifs :
. Amener l’étudiant à se placer en situation de recherche, tant du point de vue de sa pratique artistique que de sa pratique pédagogique : définir un projet artistique qui lui soit personnel, trouver des ressources pour le mettre en œuvre, aborder de nouvelles pratiques (improvisation, composition…)
. Amener l’étudiant à questionner sa relation à l’élève musicien d’aujourd’hui : mettre en œuvre des pratiques pédagogiques différenciées, développer une réflexion témoignant d’une connaissance des principaux enjeux éducatifs
. Amener l’étudiant à envisager son métier dans le cadre des politiques publiques territoriales : connaître le milieu professionnel dans lequel il va s’insérer, développer une capacité d’être porteur d’un projet sur un territoire.
AXE 1 – UNE FORMATION DE TERRAIN
La spécificité du projet de l’IESM repose sur la dimension pragmatique de sa formation, très articulée avec la pratique du terrain :
. Du point de vue artistique au sein des ateliers de musique de chambre, par l’ouverture aux différentes esthétiques proposées aux étudiants, et par les nombreuses et diverses mises en situation d’artistes réalisées tout au long de la formation (concerts, pratique d’orchestre, coaching instrumental personnel…).
. Dans le cadre de l’action pédagogique au sein :
. Des stages de terrain encadrés par des conseillers pédagogiques
. Des ateliers réguliers de pratique pédagogique conçus comme des lieux d’expérimentation et de recherche permettant de réagir à différentes mises en situation.
. Dans l’approche des réalités du métier d’enseignant artiste et des fonctionnements institutionnels, dans le cadre des stages en immersion professionnelle notamment.
Ces nombreuses expériences pratiques favorisent la déconstruction raisonnée des représentations artistiques, pédagogiques, et professionnelles des étudiants, et constituent un préalable amenant à une théorisation des apprentissages.
AXE 2 – L’APPROPRIATION DES ENJEUX PÉDAGOGIQUES CONTEMPORAINS
Le projet pédagogique de l’IESM est articulé autour de trois axes :
. L’articulation entre le cours individuel et les pédagogies collectives
Il s’agit de faire prendre conscience aux enseignants stagiaires de la complémentarité intrinsèque existante entre la pédagogie individuelle, dont on connaît l’efficacité dans les aspects techniques de la formation instrumentale et musicale, et l’enseignement à caractère collectif, incluant toutes sortes de pratiques pédagogiques liées au groupe, permettant de répondre aux attentes sociales des collectivités territoriales et des familles.
Au-delà du plaisir immédiat, ces pratiques sociales de la musique sont également celles qui ont le plus de chances de perdurer chez les élèves, par-delà leur formation au conservatoire, dans leur future pratique en amateur, si l’on veut bien considérer que la mission première de l’enseignement spécialisé français est désormais de faire le nécessaire pour qu’un plus grand nombre d’élèves poursuivent leur pratique artistique au-delà des enseignements du conservatoire.
Par ailleurs, ces différentes formes de pédagogies collectives (pédagogie de groupe, travail vocal en ensembles, ateliers instrumentaux, accompagnement…) sont les seules qui permettent à un élève jouant d’un instrument monodique d’avoir un contact direct, sensible, avec la pratique polyphonique de la musique.
Mettre en œuvre des pédagogies collectives demande aux futurs professeurs de maîtriser la direction d’ensembles instrumentaux et vocaux, d’exercer un contrôle harmonique sur l’exécution de pièces polyphoniques, de gérer un groupe restreint, d’accompagner leurs propres élèves, d’arranger des pièces pour eux, de les amener à se produire dans les établissements scolaires pour faire rayonner leur classe.
Ce sont autant de compétences qui n’étaient pas forcément constitutives de leur formation en amont de leur entrée à l’IESM, et que nous avons pour mission de leur faire acquérir.
. L’intégration organique de la culture musicale au sein de l’apprentissage instrumental
Les disciplines musicales dites « d’érudition » (analyse du langage musical et de la construction des œuvres, écriture, histoire, esthétique) ont trop longtemps été considérées par une majorité de professeurs comme un supplément d’âme par rapport à l’enseignement instrumental.
C’est sans doute parce que, dans leur propre formation, ces disciplines avaient été déconnectées de leur pratique instrumentale : d’un côté on travaillait des pièces avec un « grand » professeur d’instrument (un professionnel reconnu), de l’autre côté on se voyait imposer le cursus des « disciplines complémentaires », axées sur l’étude d’autres œuvres que celles que l’on jouait soi-même.
La formation de l’IESM vise à mêler organiquement ces différentes dimensions de l’apprentissage musical, afin de rendre les étudiants capables de conduire leurs élèves, dès le premier cycle, à analyser les pièces qu’ils jouent sur leur instrument, à en comprendre le langage (à leur niveau), la logique d’assemblage, les ressorts de l’expression, l’ancrage dans le style de leur époque, l’imbrication entre les formes musicales populaires et leurs dérivés les plus savants – toutes ces différentes formes de « culture » étant constitutives de l’autonomie que l’on cherche à développer chez le futur adulte musicien.
. Le renouvellement des stratégies d’évaluation des élèves
Devant ces nouveaux défis posés à l’enseignement musical spécialisé, la persistance, sous des formes plus ou moins modernisées, des anciens « examens » et autres « concours de fin d’année » mérite d’être réinterrogée. Se défaire de ces anciennes représentations liées aux « examens » ne constitue pas pour autant un projet éducatif pour nos futurs pédagogues.
Encore leur faut-il apprendre à déceler et à décrire les compétences liées à ce que l’on appelle un comportement « musicien » chez un élève, à utiliser un répertoire musicalement exigeant qui révèlera son véritable potentiel musical, à l’aider à mieux identifier ce que l’Etablissement attend de lui, les compétences qu’il doit mettre en œuvre, à cerner son profil d’apprentissage pour l’aider à construire les stratégies de travail personnel qui seront les plus appropriées à sa réussite.
D’où la nécessité, pour nos étudiants de connaître et de pratiquer d’autres formes d’évaluation pendant leur formation, afin de leur permettre de s’engager dans la vie professionnelle avec une boite à outils plus complète :
. l’évaluation diagnostique (pour identifier les prérequis de l’élève, ses besoins en formation et l’orienter au sein de l’établissement),
. l’évaluation critériée (à partir d’un référentiel, de critères de réussite, sans rechercher la comparaison entre les élèves),
. les différentes déclinaisons de l’évaluation formative, de l’auto-évaluation et de l’évaluation par les pairs au sein de la classe, dans lesquels l’élève apprend progressivement à réguler lui-même son apprentissage, en bénéficiant de l’accompagnement de son professeur et de ses condisciples. La motivation et l’autonomie du futur amateur comme celles du futur professionnel sont à ce prix.
. L’insistance du Schéma d’orientation sur les pratiques collectives serait inopérante si cette dimension de la formation ne se retrouvait pas au cœur de l’évaluation.
AXE 3 – LE LIEN AVEC LE MONDE PROFESSIONNEL DE LA CULTURE ET DE L’ENSEIGNEMENT ARTISTIQUE SPÉCIALISÉ
Par la ré interrogation des représentations artistiques, pédagogiques et professionnelles des étudiants, et l’intégration de la culture dans le processus de questionnement et de reconstruction des pratiques, la formation offre à chaque futur enseignant les éléments et la capacité d’une appropriation des savoirs, en osant la recherche dans le respect de sa pratique artistique et de l’évolution des arts et du spectacle vivant.
En dépassant les « séparations fondatrices du conservatoire » (théorie/musique, théorie/pratique, collectif/individuel, oral/écrit…), la formation cherche également à développer les capacités de distanciation et de réflexion des étudiants, au bénéfice de la construction de leur projet personnel.
L’accompagnement de l’émergence des jeunes artistes pédagogues et de leur insertion professionnelle est ainsi devenu un objectif essentiel du projet de l’IESM, et s’appuie sur trois axes :
. La connaissance des enjeux de l’enseignement artistique spécialisé, et des missions d’acteur d’un projet d’établissement sur un territoire,
. La maitrise des outils de la chaine de production d’un spectacle artistique et pédagogique public,
. La valorisation de la polycompétence des jeunes artistes enseignants diplômés, dont la richesse des parcours d’études combinés constitue une plus-value significative pour les collectivités territoriales appelées à les recruter.
Admission
deeORIENTATION DES CANDIDATS
L’établissement met en place un entretien d’information et d’orientation personnalisé pour les candidats qui en font la demande, préalablement à leur inscription aux épreuves du concours d’entrée ou de toute procédure pouvant conduire au diplôme.
Cet entretien a pour but de les informer sur les voies d’obtention du diplôme, sur les formations répondant à leurs besoins et s’agissant des candidats relevant de la formation continue, sur les modalités de prise en charge de la formation qui leur sont ouvertes.
DOSSIER D’INSCRIPTION
Les dossiers d’inscription sont accessibles directement sur la page dédiée du site de l’IESM pendant les périodes d’inscription définies chaque année.
Les dossiers ne sont recevables que s’ils comportent la totalité des documents demandés lors du téléchargement du dossier d’inscription de l’année concernée.
En tout état de cause les dossiers complets devront parvenir impérativement à l’IESM dans les délais prévus et précisés dans les dossiers d’inscription et sur le site Internet. Tout dossier reçu hors délai sera rejeté.
Les documents joints au dossier ne seront pas restitués.
PUBLICITÉ DES CONCOURS OU EXAMENS POUR ETRE ADMIS EN FORMATION
L’admission en formation est conditionnée à la réussite à un concours d’entrée pour les candidats relevant de la formation initiale.
Le calendrier des épreuves est disponible sur le site Internet de l’IESM, ainsi que la nature des épreuves et tout autre renseignement nécessaire.
Les candidats qui remplissent les conditions d’accès en formation sont admis à concourir, et reçoivent par courriel une convocation pour les épreuves écrites et orales.
UN NOMBRE DE PLACES EN FORMATION POUVANT ETRE LIMITÉ
En fonction de chaque diplôme concerné, et selon les capacités de gestion de l’IESM, le nombre de places accessibles en formation est fixé chaque année par le conseil d’administration, sur proposition du directeur.
Afin de pallier les désistements des candidats reçus, le nombre des admis peut être supérieur au nombre initialement annoncé, ce qui engendre l’établissement d’une liste d’attente.
Cette liste d’attente peut être assortie d’une liste complémentaire. La liste des candidats admis définitivement est organisée selon l’ordre alphabétique des noms et la liste complémentaire selon l’ordre de mérite.
CONDITIONS D’ACCES A LA FORMATION
L’accès à la formation est ouvert aux candidats qui satisfont aux critères d’admission définis par l’arrêté du 5 mai 2011 modifié relatif au diplôme d’Etat de professeur de musique et fixant les conditions d’habilitation des établissements d’enseignement supérieur à délivrer ce diplôme et qui ont satisfait aux épreuves des concours et examens d’entrée.
En dehors des conditions de recevabilité liées aux diplômes obtenus ou aux études suivies précisées par les arrêtés en vigueur, l’Etablissement ne fixe aucune limite d’âge.
Toutefois, il est rappelé que dans l’éventualité d’une inscription à un diplôme conditionné à une inscription simultanée à l’université, notamment en licence (exemple : DE et Licence), certaines conditions d’accès, d’âge, voire de niveau, spécifiques, peuvent être requises pour l’entrée en formation.
Après vérification que les candidats remplissent la totalité des conditions d’inscription à la formation, le directeur établit la liste des candidats admis à se présenter au concours d’entrée.
CONDITIONS A REMPLIR AU TITRE DE LA FORMATION INITIALE
L’accès à la formation initiale est subordonné à la réussite du concours d’entrée.
Les candidats souhaitant se présenter au concours d’entrée doivent justifier d’être titulaires :
1. Du baccalauréat ou d’un diplôme français ou étranger admis en dispense ou en équivalence,
Les candidats fournissent en outre un curriculum vitae et un dossier de motivation dans lequel ils exposent leur projet de formation.
Les candidats qui ne répondent pas à ces conditions peuvent solliciter une dérogation auprès du Directeur de l’IESM.
Le Directeur peut autoriser des candidats qui ne répondent pas aux conditions fixées à se présenter au concours d’entrée, après avis d’une commission composée de trois enseignants de l’établissement.
INSCRIPTION CONJOINTE AUPRES DE L’UNIVERSITE DE CORSE PASQUALE PAOLI
Tous les candidats à l’inscription à l’IESM recevront un document d’information sur la nécessité de s’inscrire conjointement en D.U « Musiche è canti nustrali di a Corsica é di u Mediterraniu » à l’Université de Corse Pasquale PAOLI, sur les différentes passerelles existant entre les formations de l’IESM et celles de l’université, ainsi que sur les poursuites d’études ouvertes par ce dispositif de double diplôme. L’IESM transmet pour contrôle la liste des candidats admis en cursus DE à l’université partenaire.
Au moment de l’inscription définitive à l’IESM, les lauréats du concours doivent se mettre directement en contact avec le service de la scolarité de l’Université de Corse Pasquale PAOLI pour effectuer leur inscription administrative et pédagogique à l’université. Les candidats admis en DE doivent procéder à une inscription en D.U « Musiche è canti nustrali di a Corsica é di u Mediterraniu » auprès de l’université de Corse :
L’accès aux études fait l’objet d’une inscription ou d’une réinscription annuelle à l’IESM des étudiants admis dans l’année de formation concernée. Les étudiants remplissant les conditions d’accès aux études universitaires devront également procéder à leur inscription ou à leur réinscription à l’Université.
CANDIDATS NON TITULAIRES DU BACCALAUREAT
Les étudiants majeurs en formation initiale, non titulaires du baccalauréat ou d’un diplôme français ou étranger admis en dispense ou en équivalence doivent pouvoir justifier de l’obtention du DAEU (diplôme d’accès aux études universitaires) avant le début de la formation. A défaut, leur inscription à l’IESM pourra être annulée.
ETUDIANTS EN SITUATION DE HANDICAP (ORGANISATION DES EPREUVES, SCOLARITE)
Les étudiants en situation de handicap ne sont pas exclus des cursus proposés.
Les candidats en situation de handicap sont ceux qui présentent, au moment des épreuves, un handicap tel que défini à l’article L. 114 du Code de l’action sociale et des familles, dont la rédaction est à ce jour la suivante : « constitue un handicap toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un poly handicap ou d’un trouble de la santé invalidant ».
Les candidats en situation de handicap peuvent bénéficier d’aménagements d’épreuves qui ont pour objet de rétablir l’équité entre les candidats.
Ces mesures d’aménagement sont les suivantes :
- Installation matérielle adéquate (sujets et partitions agrandis, sujets et partitions traduits en braille, ordinateur, table ou chaise spécifique, amplification, …),
- Assistance en personnel (secrétaire rédigeant sous dictée, interprète, …),
- Temps supplémentaire pour les épreuves écrites, instrumentales, orales ou pratiques (1/3 temps supplémentaire du temps imparti pour l’épreuve).
Pour pouvoir bénéficier de cet (ces) aménagement(s), il faut adresser une demande à l’un des médecins désignés par la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH).
Un des médecins désignés par la CDAPH apprécie les aménagements qui lui apparaissent nécessaires :
- au vu de la situation particulière du candidat ;
- au vu des informations médicales actualisées transmises à l’appui de sa demande ;
- en tenant compte des conditions de déroulement de la scolarité, de la nature de la discipline pratiquée par l’étudiant et notamment des aménagements réalisables.
Un certificat établi par le médecin agréé doit faire mention du type d’aménagement requis en fonction du candidat (pour les épreuves orales, il doit notamment préciser si le temps supplémentaire est attribué à la préparation et/ou à l’épreuve d’entretien avec le jury).
Ce certificat est ensuite transmis, au moins 1 mois avant le début des épreuves des concours et examens d’entrée et de sortie à l’IESM qui mettra en œuvre les aménagements.
VALIDATION DES ACQUIS ANTERIEURS (VAA)
Les candidats admis en formation auprès de l’IESM peuvent solliciter la validation de certaines compétences ou connaissances acquises dans un autre cadre.
La validation de ces compétences ou connaissances prendra la forme de dispenses d’enseignement totales ou partielles, pouvant permettre d’alléger le parcours de formation.
Le Directeur de l’Etablissement valide après l’entrée en formation initiale, au vu du dossier et des résultats de l’examen ou du concours d’entrée et, le cas échéant, en cours de cursus, les compétences et connaissances acquises dans un autre cadre.
Il fixe la durée et l’organisation de la formation en conséquence pour chaque candidat.
Le Directeur peut prononcer cette validation sur titre, après avis sur dossier d’une commission composée du directeur des études de l’établissement, d’un enseignant de l’unité musique de l’établissement, et d’un représentant de l’université partenaire, nécessairement enseignant dans la formation, ou, en cas d’indisponibilité, d’un autre enseignant de l’unité musique de l’établissement.
Le Directeur peut prononcer cette validation sur test à la demande du candidat ou si cela s’avère pertinent. Une fiche récapitulative de l’ensemble des dispenses obtenues permettra d’identifier le cursus de chaque étudiant ainsi que sa durée, dès le début de l’année universitaire.
Dans le cas d’une inscription conjointe à l’université, il convient que le candidat se rapproche de l’université, afin de connaitre les modalités de VAA mises en œuvre par celle-ci et les unités de valeur auxquelles il peut prétendre à être dispensé.
La validation donne lieu à la dispense d’une partie ou de la totalité d’une UE, ainsi qu’à l’attribution des crédits ECTS correspondants.
LES AMENAGEMENTS DE SCOLARITE
Les étudiants souhaitant un aménagement de scolarité doivent obtenir l’accord de la direction des études après avoir effectué une demande écrite motivée. Dans le cadre du cycle d’étude, la décision précisera les modalités définitives de validation du cycle du diplôme. Il relèvera alors de la responsabilité de l’étudiant de respecter ce nouvel engagement.
Tout semestre débuté entraîne le paiement des droits de scolarité.
epreuves du concours d'entrée
A. EPREUVE ECRITE
Rédaction d’un dossier de motivation (coefficient 2).
Le candidat adressera à l’IESM un dossier de motivation qu’il aura rédigé. A travers ce dossier, le candidat devra :
- Expliciter son projet professionnel,
- Décrire son expérience artistique, expliciter les liens pouvant exister entre la pratique artistique et la transmission pédagogique envisagée,
- Décrire ses éventuelles expériences pédagogiques, expliquer en quoi celles-ci ont contribué à la construction d’une vision pédagogique personnelle,
- Exprimer sa représentation du rôle d’un enseignant artistique dans la société et son évolution,
- Exprimer sa motivation à se consacrer à l’enseignement artistique,
- Préciser les différents champs de son univers culturel (musical ou autre), expliciter son intérêt pour ces champs culturels et exprimer leurs liens éventuels avec d’autres modes d’expressions artistiques.
Ce document sera communiqué en format numérique et comportera de 10000 à 15000 caractères.
Le délai de communication du dossier de motivation à l’IESM est précisé sur le site Internet de l’IESM.
Critères d’évaluation :
- Respect du cahier des charges,
- Aptitudes rédactionnelles,
- Capacité à structurer le document,
- Capacité du candidat à s’appuyer sur ses expériences artistiques et pédagogiques pour développer une vision pédagogique personnelle,
- Pertinence des idées et de l’argumentation,
- Connaissances culturelles dans le domaine du candidat,
- Ouverture culturelle vers d’autres champs esthétiques et domaines artistiques.
B – EPREUVES ORALES
1. Epreuve d’interprétation – durée totale de l’épreuve : 20 minutes, (coefficient 4)
Le candidat élabore un programme de son choix d’une durée de 30 minutes.
Le programme, avec mention des pièces et leur durée, est envoyé à l’IESM, avec le dossier d’inscription, le 21 mai 2024 au plus tard. Le jury indiquera au candidat, au moment de l’épreuve, les thèmes devant être interprétés.
Le programme doit être composé d’au moins :
- Un chant polyphonique profane (paghjella, terzettu, madrigale…)
- Un chant polyphonique sacré (propre de la messe des vivants ou des défunts, répertoire de la semaine sainte, hymnes…),
- Un chant monodique a cappella (lamentu, voceru, nanna, serenatu…),
- Une ou plusieurs pièces instrumentales, sur instrument traditionnel et/ou moderne, selon une forme librement choisie par le candidat en fonction de ses aptitudes instrumentales (soliste, musique d’ensemble ou accompagnement).
Dispositions spécifiques
La formation au diplôme d’Etat comprend un enseignement instrumental et un enseignement vocal obligatoires. La pratique initiale de ces deux domaines est donc fortement recommandée.
Les postulants spécialisés dans un seul domaine pourront néanmoins faire acte de candidature. L’IESM se réserve alors la possibilité d’examiner la recevabilité de ces candidatures et d’autoriser le candidat à se présenter aux différentes épreuves. Le cas échéant :
- les candidats non instrumentistes remplaceront l’interprétation instrumentale par d’autres prestations vocales respectant la durée du programme (30 minutes),
- les candidats n’ayant pas d’expérience de pratique vocale pourront remplacer l’interprétation des chants par d’autres pièces instrumentales. Néanmoins, l’interprétation d’au moins deux chants a cappella est maintenue.
Pour les pièces polyphoniques, vocales comme instrumentales, le candidat est tenu de venir accompagné de sa formation.
L’ensemble de la prestation doit refléter la personnalité et les compétences artistiques du candidat qui, s’il le souhaite, peut éventuellement inclure dans son programme une séquence d’une durée maximale de 5 mn consacrée à l’improvisation, à une création personnelle ou à l’interprétation d’une oeuvre d’une esthétique musicale différente.
Le jury se réserve le droit d’interrompre le candidat à tout moment.
Le candidat disposera d’un temps de chauffe individuel de 20 minutes.
Critères d’évaluation :
- Adéquation du programme avec les modalités d’admission.
- Pertinence et cohérence du programme présenté.
- Cohérence entre le répertoire présenté et le niveau d’interprétation.
- Qualités vocales et instrumentales.
- Qualités artistiques (implication, personnalité, style).
- Qualités sonores (qualité d’écoute, richesse de la palette sonore).
L’obtention d’une note inférieure à 08/20 à cette épreuve est éliminatoire.
2. Un entretien avec le jury (durée de 15 minutes maximum, coefficient 2).
L’entretien vise à déterminer l’ensemble des éléments permettant de juger du bien-fondé et de la cohérence du projet professionnel, de la disponibilité et de la motivation du candidat pour suivre la totalité de la formation.
L’obtention d’une note inférieure à 08/20 à cette épreuve est éliminatoire.
Critères d’évaluation :
- Intérêt du parcours de formation.
- Capacité du candidat à porter un regard critique sur sa pratique artistique.
- Maîtrise d’une culture générale et artistique.
- Capacité à communiquer du candidat.
- Aptitudes comportementales.
- Clarté de l’expression orale.
Composition du jury des épreuves du concours/examen d’entrée :
Le jury est a minima composé :
- du directeur de l’IESM ou son représentant,
- d’un spécialiste du domaine vocal,
- d’un spécialiste du domaine instrumental,
- d’un représentant de l’Université de Corse,
- d’une personnalité du monde musical,
- d’un spécialiste « littérature et langue corse » de l’UCPP.
évaluation des études d.e
evaluation des études
Évaluation des études et délivrance du diplôme
Le diplôme d’Etat de professeur de musique est obtenu sur la base d’une évaluation continue et d’une évaluation terminale. Le suivi et l’évaluation de chaque module est assuré par la structure concernée (IESM, UCPP). Ces modalités seront élaborées en commun et communiquées aux étudiants.
Ainsi, l’évaluation des étudiants s’effectue sous plusieurs formes :
. Evaluation formative, dite aussi contrôle continu : a pour fonction de favoriser la progression des apprentissages et de renseigner l’étudiant et l’enseignant sur les acquis ou les éléments à améliorer. Elle vise des apprentissages précis.
. Evaluation sommative : en fin de processus de formation pour mesurer les acquis lors des les épreuves terminales.
Cahier des charges des épreuves terminales du d.e
Composition du jury pour les épreuves d’interprétation, les épreuves liées au mémoire et l’entretien terminal
Le jury de l’évaluation terminale est présidé par le directeur de l’établissement habilité à délivrer le diplôme d’Etat de professeur de musique ou son représentant. Outre son président, il comprend au moins :
- Un enseignant d’un autre établissement d’enseignement supérieur ou titulaire du diplôme d’Etat de professeur de musique ou du certificat d’aptitude aux fonctions de professeur de musique ou appartenant aux cadres d’emplois des assistants territoriaux d’enseignement artistique ou des professeurs territoriaux d’enseignement artistique, dans la spécialité musique.
- Un directeur ou directeur adjoint d’un conservatoire classé par l’Etat.
- Une personnalité qualifiée.
Ce jury peut s’adjoindre pour certaines épreuves des examinateurs relevant de la discipline, du domaine et de l’option concernés, titulaires du diplôme d’Etat de professeur de musique ou du certificat d’aptitude aux fonctions de professeur de musique ou appartenant aux cadres d’emplois des assistants territoriaux d’enseignement artistique ou des professeurs territoriaux d’enseignement artistique, dans la spécialité musique. Ces examinateurs ont voix consultative.
Au moins un des membres du jury est un spécialiste de la discipline, le cas échéant du domaine et de l’option, sollicités par le candidat.
Les membres du jury et les examinateurs spécialisés sont nommés par le directeur de l’établissement habilité à délivrer le diplôme d’Etat de professeur de musique.
A – EPREUVES D’INTERPRETATION, DUREE TOTALE 40 mn (coefficient 4).
Interprétation en formation collective de 6 interprètes maximum, dont le candidat lui-même, d’un programme de concert comportant au moins :
- Un chant polyphonique profane (paghjella, terzettu, madrigale…),
- Un chant polyphonique sacré (propre de la messe des vivants ou des défunts, répertoire de la semaine sainte, hymnes…),
- Un chant monodique a cappella (lamentu, voceru, nanna, serenatu…),
- Une pièce instrumentale sur instrument traditionnel,
- Une pièce sur instrument d’accompagnement,
- Un thème associé à une aire culturelle méditerranéenne différente de celle du candidat.
- Une création musicale personnelle (composition, harmonisation, arrangement, etc…) pouvant éventuellement intégrer une séquence d’improvisation et des éléments liés à d’autres domaines artistiques (littéraire, théâtral, chorégraphique, arts visuels, arts numériques, musiques actuelles, jazz, expression contemporaine), et des dispositifs numériques de traitement sonores.
Le candidat disposera d’un temps d’installation et de balance avec le régisseur mis à disposition par l’IESM de 40 minutes.
L’usage de matériel électronique est autorisé.
Ce programme devra être envoyé à l’IESM au plus tard 4 semaines avant le début de l’épreuve.
Critères d’évaluation :
- Adéquation du programme présenté avec le cahier des charges de l’épreuve.
- Pertinence et cohérence du programme présenté, entre répertoire et création.
- Maitrise des éléments de langage propre à chaque aire culturelle et style interprétés.
- Qualités artistiques (implication, personnalité artistique, qualité de l’écoute collective, diversité et adéquation de la palette sonore).
- Créativité, qualité des compositions personnelles, pertinence de l’intégration des éléments de langage constituant aux autres esthétiques musicales.
- Pertinence et créativité de l’improvisation.
- Présence scénique.
B – EPREUVES PEDAGOGIQUES TERMINALES
1. Epreuve de rédaction par l’étudiant de son projet pédagogique personnel (coefficient 2).
Durant l’année qui précède sa présentation aux épreuves terminales, le candidat élabore un projet pédagogique personnel constitué d’un dossier de 20 à 30 pages maximum. Ce dossier doit être adressé à l’IESM au plus tard 3 semaines avant la date de l’épreuve au format PDF.
Ce projet doit traduire de façon synthétique la capacité de l’étudiant à structurer et organiser un projet pédagogique dans le cadre des cycles de l’enseignement initial de la musique, sa capacité à situer les missions d’un diplômé au sein de ce projet, et son aptitude à exercer les missions d’un diplômé d’Etat de professeur de musique au sein des établissements d’enseignement artistique de service public.
Critères d’évaluation du dossier relatif au projet pédagogique personnel :
Présentation du document :
- Qualités de présentation formelle et d’expression écrite.
- Présence de l’ensemble des composantes des Critères d’évaluation
Capacité à structurer un projet pédagogique sur les trois cycles de l’enseignement artistique initial :
- Adéquation du projet avec les schémas et cursus définis par l’Etat.
- Description des objectifs de cycles et du référentiel de compétence par discipline.
- Descriptif de la nature des activités constitutives de chacun des cycles, place consacrée aux démarches d’invention des élèves, à la dimension interdisciplinaire.
- Elaboration d’un répertoire adapté à l’évolution des élèves.
- Développement d’une réflexion sur les modalités d’évaluation
- Intégration de la formation et de la culture musicale dans le projet.
- Liens avec l’enseignement de la formation musicale et l’enseignement instrumental.
- Contribution du projet du candidat au développement progressif de l’autonomie de l’élève.
- Contribution du projet à l’action culturelle, à la diffusion, au rayonnement de l’établissement.
- Travail témoignant d’une recherche d’une réflexion, et d’une proposition pédagogique personnelles.
2. Une mise en situation pédagogique comportant deux séances de cours dirigées par l’étudiant (Durée de chaque cours : 30 mn, coefficient 5).
L’étudiant aura préalablement rédigé la fiche de synthèse pédagogique (2 pages maximum), présentant les élèves, le travail effectué avec eux en amont et les objectifs généraux fixés pour chaque séance, qu’il fournira en début d’épreuve aux membres du jury. L’étudiant fera également part à l’oral de ses objectifs de cours (maximum 5 minutes, ce temps n’étant pas compris dans les 30 minutes de chaque séance).
L’étudiant dispense ensuite deux cours de natures différentes, s’adressant à des élèves de niveaux différents, du 1er cycle au 3e cycle, et abordant des répertoires de style différents. L’étudiant doit inscrire le déroulement de chacune des deux séances d’enseignement dans l’évolution globale des élèves qu’il suit depuis 4 semaines à minima.
La première séquence pédagogique prendra la forme d’un atelier de pratique vocale collective, lors duquel est obligatoirement abordé le répertoire vocal propre à l’aire culturelle du candidat. Cette séance doit contenir des éléments théoriques et de culture.
La deuxième séquence portera sur la pratique instrumentale et prendra la forme d’un cours individuel ou collectif lors duquel est obligatoirement abordé le répertoire propre à l’aire culturelle du candidat. Cette séance doit contenir des éléments théoriques et de culture.
Critères d’évaluation :
Présentation des cours et de leur contexte :
- Clarté de la fiche de « synthèse pédagogique » présentant les élèves, leur parcours et leur évolution, le travail effectué avec eux en amont et les objectifs généraux des deux séquences d’enseignement,
- Clarté de la présentation orale et pertinence des objectifs de cours
Communication et relation :
- Communication, qualités relationnelles, capacités d’écoute et d’observation, dynamisme, aptitude à gérer un groupe d’élèves,
- Adaptation du niveau de langage, clarté des consignes, maîtrise du vocabulaire professionnel, technique et artistique, et aptitude à le transmettre
- Capacité à stimuler la motivation de l’élève, à créer les conditions optimales pour l’apprentissage, à laisser place à la créativité et l’inventivité, à susciter le plaisir de jouer
La transmission pédagogique :
- Mise en oeuvre des objectifs fixés, capacité à construire un diagnostic, pertinence des solutions proposées et adéquation des méthodes de travail.
- Aptitude à structurer un cours, à hiérarchiser les priorités, à gérer le temps : Efficience et pertinence des interventions, Temps de parole/ expérimentation, Temps d’action/détente, Temps de travail de détail/globalité.
- Aptitude à prendre en charge un cours collectif, à gérer les interactions au sein du groupe.
- Capacité d’adaptabilité et de réactivité.
- Prise en compte du temps nécessaire aux élèves pour l’assimilation et l’appropriation dans leurs apprentissages.
- Prise en considération de l’autonomie de l’élève.
- Prise en compte des aspects sensoriels et corporels (souplesse, respiration, posture, gestion de l’énergie). Liens établis entre la réalisation musicale, le geste instrumental et l’oreille.
La dimension artistique de l’enseignement :
- Intégration du contexte historique et culturel, précision de l’analyse musicale.
- Capacité à construire une interprétation argumentée, à intégrer des apports culturels dans l’enseignement.
- Qualité des exemples musicaux et instrumentaux.
- Exigence musicale et technique.
3. Un entretien avec le jury (Durée : 30 minutes, coefficient 2).
L’entretien s’effectue à l’appui du projet pédagogique personnel de l’étudiant.
Cet entretien porte sur les deux séances d’enseignement réalisées et la didactique de la discipline, en prenant appui sur le projet pédagogique personnel rédigé par l’étudiant.
Il permet de vérifier la capacité de l’étudiant à analyser et mettre en perspective critique sa pratique pédagogique. Le jury peut également orienter la discussion vers des questions d’ordre général lui permettant de mieux cerner la personnalité pédagogique et artistique du candidat (son investissement professionnel, son ouverture d’esprit, ses capacités d’adaptation et d’évolution, son aptitude à travailler en équipe, sa connaissance des répertoires et sa culture musicale, son ouverture à d’autres arts, sa représentation de la mission d’enseignant au sein d’un établissement inscrit dans un territoire, etc.…).
Notation : ces 3 épreuves sont notées distinctement, et le jury établit la note finale qui résulte de la moyenne des 3 notes coefficientées.
Composition du jury :
Le jury de cette épreuve terminale est composé :
- du directeur de l’IESM ou son représentant, Président
- d’un directeur ou directeur-adjoint d’un conservatoire classé par l’Etat
- d’un enseignant spécialiste de la discipline, titulaire du diplôme d’État de professeur de musique ou du certificat d’aptitude aux fonctions de professeur de musique, ou appartenant aux cadres d’emploi des assistants territoriaux d’enseignement artistique ou des professeurs territoriaux d’enseignement artistique.
C – EPREUVES LIEES AU PROJET ARTISTIQUE A VOCATION PEDAGOGIQUE
Ce bloc d’épreuves lié à la mise en oeuvre du projet artistique à vocation pédagogique s’articule en trois phases, à savoir une phase d’élaboration du dossier, une phase de restitution scénique du spectacle et une phase d’entretien avec le jury.
1. Elaboration du projet artistique à vocation pédagogique sous forme de dossier
Au travers de l’élaboration du dossier, le candidat formalise sa manière de concevoir et de construire un projet artistique à des fins pédagogiques, dans une logique de conduite de projet, orienté vers une production concrète et détaillant l’ensemble des tâches et activités permettant la réalisation en public de ce projet. Le dossier doit ainsi non seulement faire état des orientations, choix artistiques, esthétiques et pédagogiques du candidat, compte tenu des élèves qu’il aura choisi d’inscrire dans ce projet, mais aussi des éléments de production technique nécessaires à sa réalisation, en y incluant une dimension de médiation et de connaissance du territoire sur lequel le candidat intervient.
Le dossier comportera un « carnet de bord » détaillant la manière dont le candidat aura abordé les diverses problématiques soulevées :
- une fiche projet dont la forme est modélisée par l’IESM
- les fiches techniques (conduite lumière, son, planning, story-board,…)
L’étudiant respectera les échéances suivantes :
- Transmission de la fiche-projet au professeur référent du module et au service des études, sans le détail des éléments techniques, pour validation au plus tard 3 mois avant la date de l’épreuve
- Après validation, remise du dossier complet, au plus tard 3 semaines avant la date de réalisation choisie du projet-spectacle.
Critères d’évaluation du dossier
L’évaluation est réalisée par l’enseignant responsable du module au titre du contrôle continu.
• Capacité à concevoir un projet dans une organisation planifiée
• Respect des échéances fixées
• Aptitude à collaborer avec les différents acteurs et partenaires administratifs et techniques (compréhension des rôles de chacun, convivialité, gestion des tensions…)
• Précision des démarches administratives relatées : mise à disposition de la salle, convention éventuelle, assurances, SACEM, décharges parentales pour les élèves, suivi des conventionnements
• Modalités de communication réalisée (affiches, planning, programme)
2. Réalisation du projet artistique et pédagogique public d’une durée de 45 minutes minimum à 55 minutes maximum
Cette représentation publique comporte obligatoirement :
- La réalisation par le candidat d’au moins un arrangement d’un thème issu de l’aire et du style de sa spécialité, pouvant intégrer des instruments acoustiques ou amplifiés
- La mise en situation de jeu instrumental ou vocal, soit en accompagnant des élèves, soit en jouant seul ou avec d’autres musiciens.
Critères d’évaluation de la réalisation du projet artistique et pédagogique :
L’évaluation du spectacle est réalisée par le jury.
a. Dimension pédagogique et organisation du spectacle (coefficient 2)
- Intérêt pédagogique et culturel du projet pour les élèves
- Apprentissages effectués par les élèves à travers la réalisation du projet
- Adéquation du répertoire au potentiel des élèves
- Place accordée à l’autonomie des élèves
- Gestion des groupes
- Publicité du spectacle, accueil du public
- Enchaînement des séquences, déplacements
b. Dimension artistique du spectacle (coefficient 5)
- Adéquation entre le projet défini et le spectacle présenté
- Intérêt artistique sur les plans esthétique, musical et pluridisciplinaire
- Soin apporté à la mise en scène
- Mise en valeur d’un intérêt culturel pour le public
- Optimisation des aspects techniques sur le plan artistique : équilibre entre la logistique technique demandée, disponible et ses déclinaisons dans le spectacle en termes de pertinence, cohérence (ex beaucoup d’effets lumière qui n’apportent rien au spectacle, disproportion entre objectifs du spectacle et moyens techniques)
- Respect du cahier des charges, (éléments fixes et éléments au choix, nombre de participants, durée du spectacle…)
- Qualité des arrangements-orchestrations réalisés, Implication artistique durant le spectacle
3. Entretien avec le jury d’une durée de 15 minutes (coefficient 2)
Celui-ci porte sur les conditions d’émergence et de mise en oeuvre du projet. L’étudiant est amené à faire un commentaire sur les choix ayant orienté son projet et son programme, ainsi qu’un diagnostic pédagogique et un bilan critique de son interprétation.
Critères d’évaluation :
- Retour sur le spectacle : capacité d’analyse, d’évaluation
- Capacité de recul et d’objectivité sur la réalisation du projet
- Expression orale et formalisation du discours
Notation : ces 3 épreuves sont notées distinctement, et le jury établit la note finale qui résulte de la moyenne des 3 notes coefficientées.
Composition du jury :
Le jury de cette épreuve terminale est nommé par le directeur de l’établissement et comporte au moins :
- Le directeur de l’IESM ou son représentant, Président
- Une personnalité qualifiée, désignée par le directeur
D – EPREUVES LIEES AU MEMOIRE PROFESSIONNEL
1. Rédaction d’un mémoire de recherche (coefficient 5)
Rédaction d’un mémoire de recherche d’environ 30 pages (hors annexes et bibliographie), aux normes universitaires APA, portant sur les gestes du métier de professeur de musique dans les perspectives pédagogiques, et/ou didactiques, et/ou sociologiques, et/ou psychologiques.
Ce mémoire est élaboré à partir de la seconde année d’études et est remis à l’IESM 6 semaines avant la date de la soutenance orale.
Ce mémoire fait l’objet d’une soutenance devant un jury, qui prend la forme suivante :
2. Soutenance orale du mémoire sous forme d’entretien avec le jury, d’une durée de 30 minutes (coefficient 2), débutant par un exposé de l’étudiant de 10 minutes maximum, pouvant s’appuyer sur un diaporama, suivi d’un échange avec le jury, durant 20 minutes.
Critères d’évaluation du mémoire :
- Pertinence de la recherche (problématique, hypothèses et méthodologie, apports bibliographiques, références utilisées) et des apports (résultats, analyse et discussion)
- Pertinence de l’argumentation, et/ou des préconisations, et de la conclusion
- Qualité de rédaction (style et syntaxe) dans le respect des normes universitaires
- Qualité de la présentation du mémoire, lisibilité.
Critères d’évaluation de la soutenance :
- Capacité à porter un regard critique sur le travail accompli
- Cohérence des propos en corrélation avec le travail du mémoire
- Esprit de synthèse
- Qualité de l’expression orale (maîtrise de la langue)
- Ouverture sur les perspectives professionnelles et de formation pour le professeur de musique.
L’évaluation terminale du mémoire de recherche est la combinaison :
- De la note moyenne obtenue au contrôle continu de l’ensemble des semestres de l’UE, comptant pour 25%,
- De la note obtenue au contrôle terminal, comptant pour 75%.
Si la note moyenne découlant de cette évaluation est supérieure ou égale à 10/20, l’UE est validée.
E – ENTRETIEN TERMINAL
Entretien terminal d’une durée de 20 minutes (coefficient 4)
Sur la base d’une notice pédagogique personnelle rédigée par l’étudiant (1 à 2 pages maximum), le jury s’attache à mesurer la culture de l’étudiant, son regard et sa réflexion professionnelle et personnelle sur le métier de professeur de musique, sa capacité à décrire son projet professionnel en relation avec la formation reçue, et en conformité avec les référentiels de compétences de ce diplôme.
La notice pédagogique personnelle est adressée à IESM au moins 2 semaines avant la date de cette épreuve, au format PDF.
Critères d’évaluation :
- Capacité du candidat à repérer les missions d’un établissement d’enseignement artistique et maîtrise des différents environnements professionnels dans lesquels il est susceptible d’exercer.
- Capacité du candidat à repérer les fonctions d’un diplômé d’Etat.
- Connaissance et appropriation des orientations pédagogiques de l’Etat.
- Capacité du candidat à proposer un projet pédagogique s’inscrivant dans ces orientations, à argumenter et démontrer son positionnement et ses choix artistiques, pédagogiques.
- Connaissance et maîtrise des enjeux de l’enseignement supérieur.
- Culture générale artistique, ouverture d’esprit.
- Capacité à structurer un discours critique et analytique, clarté de l’expression orale, esprit de synthèse dans la production écrite.
infos utiles et tarifs d.e
tarifs
Frais d’inscription au concours d’entrée :
85€ ( boursiers: exonérés)
Frais de scolarité
Formation initiale : 500€ par année d’études ( les frais de scolarité payés à l’Université seront déduits de ce montant )
Les étudiants boursiers sont exonérés des frais de scolarité
pour plus de renseignements
Charlotte de Peretti
Assistance pédagogique
Service de la scolarité
Téléphone : 04 42 60 43 43
Mobile : 06 82 66 53 49
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