mercredi 7 mai, 19h, en salle Cézanne
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Pelléas et Mélisande, une suite musicale originale
En découvrant l’œuvre théâtrale Pelléas et Mélisande de Maeterlinck , écrite en 1892, Debussy rencontrait enfin le livret qu’il cherchait depuis longtemps pour composer son opéra idéal. Celui-ci marqua profondément l’histoire du style opératique et de la musique toute entière. Ainsi en témoignait un spectateur qui assistait à sa première représentation à l’Opéra Comique, le 30 avril 1902 : « Ce fut le coup de foudre. Dès les premières mesures, j’eus la révélation, et si je puis dire l’éblouissement de cette musique absolument nouvelle. A la fois sensible et intelligente, aiguë et tendre, originale toujours, et toujours harmonieuse. »
Mais le texte du poète belge n’a pas seulement inspiré Debussy. Quelques années auparavant, Sibelius puis Fauré composèrent une musique de scène pour les premières représentations de la pièce, l’un pour le théâtre suédois d’Helsinki, et l’autre pour le théâtre du Prince of Wales à Londres. C’est la raison pour laquelle la « chanson de Mélisande », tirée de l’œuvre de Fauré, est chantée en anglais.
Sur le conseil de Richard Strauss, Arnold Schönberg composa lui aussi un poème symphonique inspiré de la pièce de Maeterlinck en 1902, l’année même de la création de l’opéra de Debussy. Il semble que l’autrichien ne le connaissait pas encore. Et pourtant, les troublantes ressemblances entre certains motifs thématiques des deux œuvres créent le doute. Le style de Schönberg lui, sans conteste, est post-romantique. Son écriture contraste ainsi avec celle des autres compositeurs par sa densité sonore. L’orchestre pour lequel il écrit semble démesuré et plus propice à l’expressionnisme viennois qu’au symbolisme suggestif du texte de Maeterlinck : dix-sept bois, dix-huit cuivres, huit percussions, deux harpes et un très grand nombre de cordes.
D’autres compositeurs s’emparèrent aussi du sujet : Mel Bonis avec sa pièce pour piano seul « Mélisande » (1923), qui trouve sa place dans un recueil dédié aux « Femmes de légende » ; et William Wallace avec une suite d’orchestre (1900).
En retraçant l’argument du drame de Maeterlinck grâce à des morceaux choisis de toutes ces adaptations musicales, les étudiants du CRR et de l’IESM vous convient à un moment de grande poésie autour de ce texte devenu incontournable.
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Compositeurs: Berg, Bonis, Debussy, Sibelius, Fauré, Schönberg
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Participants:
Classes de chant et de flûte du CRR d’Aix-en-Provence
Classes d’accompagnement et étudiants de l’IESM – Europe Méditerranée
Chant: Sarah Cattan, Nazik Manvelyan, Célia Roatta, Silvio Cast
Flûte: Elia Lorentz
Cor anglais: Jade Lochun,
Clarinette: Antoine Revelin
Violon: Sasha Ji
Piano: Léa Hemeryck, Bérénice Martin, Mengyao Xue, Albertine Monnet, Fanette Nougier, Pierre Eladlia, Paulin Seiler, Lilian Volebele, Charlotte Ventujol, Camille Demaumont
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Enseignants :
chant CRR: Mareike PÖPEL SCHELLENBERGER & Patricia SCHNELL
flûte CRR : Jean-Marc BOISSIERE
Accompagnement piano IESM : Anne BERTIN HUGAULT & Emmanuelle DEYDIER
Debussy – Acte I Prélude
Léa Hemeryck, piano
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Debussy – Acte II scène 1 – la fontaine
Célia Roatta, soprano – Silvio Cast, ténor – Pierre Eladlia, piano
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Debussy – Acte III scène 1 – la tour
Nazik Manvelyan, soprano – Silvio Cast, ténor – Camille Demaumont, piano
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Berg – Die Nachtigall
Coralie Desvignes, soprano – Léa Hemeryck, piano
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Mel Bonis – Mélisande
Mengyao Xue, piano
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Fauré – Sicilienne
Elia Lorentz, flûte – Charlotte Ventujol, piano
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Fauré – Mélisande’s Song
Coralie Desvignes, soprano – Léa Hemeryck, piano
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Debussy – Acte IV – Yniold et la pierre
Nazik Manvelyan, soprano – Bérénice Martin, piano
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Debussy – Acte IV – interlude
Mengyao Xue, piano
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Berg – Nacht
Sarah Cattan, mezzo – Charlotte Ventujol, piano
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Schönberg – Fin de la suite pour orchestre « Pelléas et Mélisande »
Albertine Monnet – Fanette Nougier, piano
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Au plaisir de vous y retrouver
Au plaisir de vous y retrouver.
Entrée libre dans la limite des places disponibles.
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L’IESM est un institut d’enseignement supérieur de la musique accrédité par le Ministère de la Culture à délivrer le Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicien (DNSPM), et le Diplôme d’Etat (DE) de professeur de musique. L’IESM est installé depuis 2013 à Aix-en-Provence.
L’IESM d’Aix-en-Provence a fait le choix de recruter une équipe pédagogique d’exception, à l’égal des Conservatoires Nationaux Supérieurs de Paris et Lyon, constituée des plus grands musiciens solistes français, concertistes et membres des plus illustres orchestres européens (Orchestre de Paris, Orchestre de l’Opéra de Paris, Orchestre National de France, Orchestre de Rotterdam, etc.), menant tous une brillante carrière artistique internationale.
Ils enseignent régulièrement dans les établissements d’enseignement supérieur de la musique européens, et sont invités à dispenser des master classes sur tous les continents.
Ce choix permet de garantir la formation artistique et professionnelle de nos étudiants au plus haut niveau national et international, et positionne l’IESM comme lieu ressource de très haut niveau en termes de productions et créations musicales.
Acteur majeur de la Région SUD pour la formation supérieure des musiciens, de la création et de la diffusion musicale, l’Institut d’Enseignement Supérieur de la Musique (IESM) Europe et Méditerranée développe de multiples partenariats (Festival des Ecrivains du Sud, Festival de musique de Toulon et sa région, Festival Messiaen, Festival Présence Féminines, Orchestre National de Cannes, Orchestre National Avignon Provence, Musicatreize, Le Petit Duc, le Château d’Arnajon, etc.) favorisant, conjointement aux formations d’excellence dispensées par les plus grands pédagogues et interprètes à ces jeunes et talentueux artistes, l’insertion professionnelle et la pratique de la scène sous toutes ses formes.
