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Concert de l’Orchestre symphonique de l’IESM – dimanche 3 novembre 2024
novembre 3 à 17 h 00 min - 18 h 30 min
L’IESM vous présente la troisième session de l’orchestre de l’IESM, orchestre symphonique constitué de 69 jeunes étudiants en voie de professionnalisation.
Le dimanche 3 novembre 2024 à 17h, ils se produiront au conservatoire Darius Milhaud dAix-en-Provence dans le grand auditorium Campra.
Ce projet exceptionnel offre aux jeunes artistes musiciens de travailler sous la direction musicale d’un chef d’orchestre invité de notoriété internationale, dans les mêmes conditions de préparation que les musiciens des orchestres professionnels, favorisant ainsi leur préparation à leur futur métier.
Il s’inscrit dans le cadre du partenariat de l’IESM avec la Haute Ecole des Arts du Rhin (la HEAR), établissement similaire à l’IESM situé à Strasbourg, et avec les étudiants du cycle CPES du Conservatoire à Rayonnement Régional d’Aix-en-Provence. Ce sont ainsi 7 étudiants de la HEAR et 5 étudiants du CRR qui rejoindront les 54 étudiants de l’IESM auxquels il faut ajouter 3 étudiants précédemment diplômés de l’IESM, présents aujourd’hui comme musiciens supplémentaires.
L’Orchestre National de Cannes est partenaire de l’IESM depuis 2018, et accueille chaque année dans le cadre de leur formation professionnelle les étudiants de l’IESM lors d’une série de l’orchestre à Cannes dont le concert se déroulera cette saison le 22 mars 2025 à 20h00 au Palais des festivals de Cannes.
Pour cette nouvelle session de l’orchestre de l’IESM, le chef d’orchestre Benjamin LEVY, directeur musical de l’Orchestre national de Cannes depuis 2016 vous invite à découvrir le talent de nos jeunes artistes à travers le programme suivant.
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Le programme
Le programme symphonique proposé par Benjamin LEVY illustre la vie musicale européenne de la première moitié du 20e siècle et fait briller toutes les couleurs du grand orchestre symphonique. Il rend également hommage à deux grands musiciens français célébrés cette saison, Gabriel FAURÉ (100e anniversaire de sa mort) et Maurice RAVEL (150e anniversaire de sa naissance).
Gabriel FAURE (1845 – 1924)
Masques et Bergamasques (1919)
Maurice RAVEL (1875 – 1937)
Ma mère l’Oye (1912)
Serge PROKOFIEV (1891 – 1953)
Extraits des Suites 1, 2 et 3 du Ballet Roméo et Juliette (1936)
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Les artistes
Benjamin LEVY
Directeur musical de l’Orchestre national de Cannes depuis 2016, Benjamin Levy a été prolongé jusqu’en 2025.
Très actif sur les scènes symphoniques et lyriques européennes, il a été l’invité du Rotterdams Philharmonisch, de l’Orchestre de la Suisse Romande, de l’Orquesta Sinfonica de Euskadi, du Nederlandse, du Théatre Stansilavsky – Moscou, du Moscow Philharmonic, de l’Orchestre de Chambre de Lausanne, du Gelders Orkest, Residentie Orkest – La Haye, du Noord Nederlands Orkest, de l’Icelandic Opera, de la Philharmonie Südwestfalen, de l’Orchestre Philharmonique de Cracovie, du Bogota Philharmonic, de l’Israel Symphony Orchestra, du Jyväskylä Sinfonia ou encore du Filharmonia Balticka Gdansk.
En France, il a dirigé de nombreuses formations comme l’Orchestre de chambre de Paris, l’Orchestre National de Montpellier, l’Orchestre National d’Ile-de-France, l’Orchestre national de Lorraine, l’Opéra national de Lyon, l’Orchestre de chambre Nouvelle Aquitaine, l’Orchestre Lamoureux, l’Opéra national du Rhin, l’Orchestre national de Lyon et l’Orchestre symphonique et Lyrique de Nancy…
Parmi ses récents projets et enregistrements : l’album Saint-Saëns avec la violoniste Geneviève Laurenceau et l’Orchestre de Picardie chez Naïve, le CD Dvořák avec la violoncelliste Nadège Rochat et le Royal Scottish National Orchestra chez Ars Produktion, Beethoven avec la pianiste Nino Gvetadze avec PHION, Orchestra of Gelderland
& Overijsel chez Challenge Records, « Une journée à Versailles » de Dominique Probst dans l’album Nuées avec l’Orchestre national de Cannes chez Continuo Classics, Waves avec Peter Von Poehl et le Norrlands Operan Symphony Orchestra Umeå, un enregistrement discographique avec l’Orchestre national du Capitole de Toulouse et l’album Paris est une Fête avec la violoniste Alexandra Soumm et l’Orchestre de chambre Pelléas chez Fuga Libera.
Avec l’Orchestre national de Cannes, Benjamin Levy enregistre le disque Croisette, opérettes des Années folles, disponible depuis septembre 2022 chez Warner Classics. Deux enregistrements sont également à paraître : Mission Mandoline avec le mandoliniste Vincent Beer-Demander et La Fabrique de l’Orchestre série vidéo en compagnie de Christian Merlin.
Benjamin est nommé « révélation musicale » de l’année 2005 par le syndicat de la critique dramatique et musicale.
Il reçoit en 2008 le prix « Jeune Talent – Chef d’orchestre » de l’ADAMI et est nommé au grade de chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres en mai 2022.
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MEMBRES DE L’ORCHESTRE
Sauf mention contraire, les musiciens sont étudiants à l’IESM d’Aix-en-Provence
Violons
Gaïa AUDIBERT
Célia BOUCHARD (CRR d’AIX)
Luis CALCURIAN (HEAR Strasbourg)
Silvere COUTURIER (HEAR Strasbourg)
Hervé FEDERICI
Alexandre GASPARRO
Sasha JI
Liam LEFEVRE (HEAR Strasbourg)
Chang LIU
Débora MANCHON MOLINA
Margot MATOSES (HEAR Strasbourg)
Léana MIRALLES (HEAR Strasbourg)
Aminata NICOLI-MBODJ (CRR d’AIX)
Thaïs ROBINOT
Marion TOURNIER
Estelle TRAN (CRR d’AIX)
Cécilia VERAN
(ancienne étudiante IESM)
Marguerite ZIMMER (HEAR Strasbourg)
Altos
Mathilda BALAKIAN
Manon BONHOMME
Metelyn CURTIS
(ancienne étudiante IESM)
Emma DOMZALSKI (CRR d’AIX)
Marwane MOUSSA
Audric VIGUIER
Thijs VORSTMAN (CRR d’AIX)
Violoncelles
Anaëlle COUETTE
Yannis DEBON
Maëlis GEORGES
Lila JEUNET
Sara MANCHON MOLINA
Elléa NOWICKI
Contrebasses
Oscar BOUILLEVAUX
Bernard CAZAURAN
(enseignant à l’IESM)
Colline TOUSSAINT
Pianos
Léa HEMERICK, célesta
Camille DEMAUMONT
Flûtes traversières
Adeline COSTA
Romane LACHERY
Chloé POTTIEZ, piccolo
Harpes
Carla de PALMA MOUREY
Fabrice PIERRE
(enseignant à l’IESM)
Hautbois
Hugo CRISCI, cor anglais
Valério FLORES
Jade LOCHUN
Anna MIROSLAW
Kota SASAHARA
Clarinettes
Satomi AGATSUMA
Yvan GUERRA
(ancient étudiant IESM)
Antoine REVELIN, clarinette basse
Bassons
Victor CARIOU
(ancien étudiant IESM)
Fumika KOIZUMI, contrebasson
(ancienne étudiante IESM)
Daniela PEREIRA, Fagott
(HEAR Strasbourg)
Trompettes
Guillaume BARBÉ
Romain DUPONT
Marion FOINE
Siloë RENOUX
Saxophone ténor
Théo GONNET
Cors
Nathan CHAUVEAUX
Luis DIAZ
Cyprien FAUCON
Pauline LESTRELIN
Trombones
Léopold ADRIAENSEN, trombone basse
Cristian RIVERO LEON
Luis MURILLO NARVAEZ
Tuba
Alexian BOURNAT
Percussions
Nina DUVAL
Adrien LABEQUE
Marie PULLEUX
Cédric ROUYER
Nils WAMBERGUE
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Note de programme
En septembre 1918, le prince Albert Ier de Monaco passe commande à Gabriel Fauré (1845-1924) d’une courte pièce dramatique pour le théâtre de Monte-Carlo. Ce dernier s’associe avec le librettiste René Fauchois et compose un divertissement en un acte, mettant en scène trois personnages de la Commedia dell’arte (Arlequin, Gilles et Colombine) qui assistent à une fête galante sur l’île de Cythère. Pour les huit morceaux de Masques et Bergamasques, Fauré réemploie quelques œuvres de son catalogue (les mélodies Madrigal, Le plus doux chemin, Clair de lune et la Pavane) et compose le reste en retravaillant des ébauches de pièces qu’il terminera en 1919. L’oeuvre connait un très grand succès et est rapidement présentée à l’Opéra-Comique à Paris, ce qui encourage Gabriel Fauré à la transformer en suite orchestrale, en ne gardant que les quatre mouvements de 1919 : l’Ouverture rayonnante, le menuet suivi de la gavotte (ces deux morceaux reprennent des éléments de sa Suite d’orchestre de 1870-1873), en terminant par la Pastorale, qui illustre parfaitement l’art du contrepoint et les dissonances raffinés des dernières années de Fauré.
Masques et Bergamasques op.112 est l’une des pièces les plus populaires du compositeur, dont on fête le 100ème anniversaire de mort cette année.
Masques et Bergamasques op.112 (1919)
Ouverture : allegro molto vivo
Menuet, tempo di minuetto : Allegro moderato
Gavotte : Allegro vivo
Pastorale : Andante tranquillo
Maurice Ravel (1875-1937) compose entre 1908 et 1910 sa pièce pour piano à quatre mains intitulée Ma mère l’Oye, d’après des contes de Charles Perrault (La Belle au bois dormant et Le Petit Poucet), Jeanne-Marie Leprince de Beaumont (La Belle et la Bête), et Marine-Catherine d’Aulnoy (Le Serpentin vert). Écrite à l’intention de Jean et Mimi, les enfants d’un couple d’amis du compositeur, cette oeuvre fut publiée avec pour sous-titre « Cinq pièces enfantine ». En effet, Ravel explore dans cette pièce les thématiques de l’enfance et de l’imaginaire qui lui sont chères et que l’on retrouvera quinze ans plus tard dans sa fantaisie lyrique L’Enfant et les Sortilèges.
Ravel arrange une version symphonique de Ma mère l’Oye en 1911 qui témoigne de la passion du compositeur pour l’orchestration. Comme pour beaucoup de ses transcriptions symphoniques de pièces pour piano (Pavane pour un infante défunte, Une barque sur l’Océan, le Tombeau de Couperin), Ravel offre une nouvelle dimension à la partition, en exploitant magnifiquement les multiples timbres et sonorités de l’orchestre à travers une écriture subtile et poétique, qui convoque sans cesse l’imaginaire de l’auditeur.
Il existe une troisième version de l’oeuvre pour ballet que Ravel adaptera en 1912, sur une chorégraphie de Jane Hugard.
Nous fêtons cette année l’anniversaire des 150 ans de la naissance de Maurice Ravel.
Ma mère l’Oye (1911)
Pavane de la Belle au bois dormant
Petit Poucet
Laideronnette, impératrice des Pagodes
Entretiens de la Belle et de la Bête
Le Jardin féerique
En 1934, Sergueï Prokofiev accepte une commande d’un ballet d’après une oeuvre de William Shakespeare, dramaturge qui connaît une grande popularité en URSS durant l’entre-deux-guerres et qui n’avait alors jamais été associé à l’art du ballet.
Bien qu’il continue à explorer son originalité, Prokoviev s’efforce à cette époque de trouver un nouvel équilibre dans sa musique entre création inouïe et compréhension du public : il cherche à créer un langage qu’il souhaite « plus compréhensible et plus clair » tout en étant « entièrement nouveau ». Très inspiré par l’histoire des deux amants immortalisée par Shakespeare, il compose Roméo et Juliette partition de plus de deux heures et demie, en moins de trois mois. Malheureusement, en 1936, le chorégraphe Leonid Mikhaïlovitch et les danseurs du Bolchoï refusent de produire le ballet, le qualifiant d’indansable : ils peinent à saisir les changements de tempo, la complexité des rythmes et de l’orchestration. Prokofiev, refusant de modifier sa partition, transcrit la musique pour piano et crée deux suites pour orchestre en 1936 (Suites n° 1 et n° 2), suivies d’une troisième en 1946. Prokofiev devra attendre 1938 pour voir la création scénique de la version originale et 1946 pour l’accueil triomphal qui lui sera réservé au Théâtre du Bolchoï.
Roméo et Juliette est aujourd’hui l’une des partitions de Prokoviev les plus jouées. Les suites reprenant des numéros distincts des scènes du ballet, laissent la liberté aux chefs d’orchestre de sélectionner les extraits souhaités et proposer alors une lecture originale de la pièce.
Suite n° 1 op. 64bis (1936)
Suite n° 2 op. 64ter (1936)
Suite n° 3 op. 101 (1946)
Les Montaigus & les Capulets (Suite 2, n°1)
Juliette jeune fille (Suite 2, n°2)
Jeux de masques (Suite 1, n°5)
Roméo et Juliette scène du balcon (Suite 1, n°6) – A CONFIRMER
La mort de Tybalt (Suite 1, n°7)
Frère Laurent (Suite 2, n°3)
Danse (Suite 2, n°4)
Danse des jeunes filles antillaises (Suite 2, n°6)
Danse du matin (Suite 3, n°2)
Roméo sur la tombe de Juliette (Suite 2, n°7)
La mort de Juliette (Suite 3, n°6)
De la légèreté élégante de Gabriel Fauré à l’intensité dramatique de Sergueï Prokofiev, en passant par les atmosphères féériques de Maurice Ravel, nous vous invitons à découvrir les récits enchanteurs et émotions poignantes que nous font vivre ces compositeurs du XXème siècle.
Bonne écoute !
Note de programme rédigée par Lila Jeunet
Étudiante à l’Institut d’Enseignement Supérieur de la Musique d’Aix-en-Provence
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Les établissements partenaires
Le CRR d’Aix-en-Provence et son cycle CPES (cycle préparatoire à l’enseignement supérieur)
La Classe Préparatoire à l’Enseignement Supérieur (CPES) musique a vocation à préparer à l’entrée dans les établissements d’enseignement supérieur (Pôles supérieurs, CNSM, écoles supérieures à l’étranger, formations diplômantes, DE, CFMI, etc.). Elle a été mise en place à la rentrée 2023 suite à l’agrément du Conservatoire Darius Milhaud délivré à cet effet par le ministère de la Culture.
Lors du concours d’entrée 2023, 15 élèves ont été admis(e). Cette formation permet de leur attribuer le statut d’étudiant, facilitant ainsi leur insertion dans un parcours préprofessionnel.
Dans le cadre de la convention CRR / IESM, ils seront sollicités pour participer à de nombreux projets (orchestre, musique de chambre, master classes), scellant ainsi les liens forts qui existent entre nos deux structures.
La Haute Ecole des Arts du Rhin (HEAR) de Strasbourg
La HEAR, Haute école des arts du Rhin, est une école supérieure artistique sous tutelle pédagogique du ministère de la Culture et associée à l’université de Strasbourg. À Mulhouse et Strasbourg, elle vise à promouvoir un modèle original d’enseignements artistiques favorisant la porosité et la synergie des arts. Elle regroupe, sur trois sites géographiques, quelque 750 étudiants, 150 enseignants et propose 20 diplômes et formations.
Elle a pour vocation de former des interprètes et compositeurs dans le domaine musical (musique ancienne, musique classique, jazz et musiques improvisées), mais également des créateurs dans les domaines des arts plastiques (Art, Art-Objet, Communication graphique, Design, Design textile, Didactique visuelle, Scénographie, Illustration).
De nombreux partenariats avec des institutions artistiques permettent aux étudiants de s’épanouir hors les murs de l’école dans de véritables contextes professionnels.
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Visionnez ou re-visionnez l’interview de Benjamin Levy, directeur musical de l’ Orchestre national de Cannes où il évoque le partenariat unique entre l’ONC et l’IESM. https://www.facebook.com/Iesm.fr/videos/686481642715697/
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